| Cette gravure constituerait la plus 
			ancienne représentation abstraite du genre Homo, les précédentes 
			étant datées autour de 100 000 ans (incisions sur des morceaux 
			d'ocre en Afrique du Sud découvertes à Klasies River et à Blombos1, 
			pierres gravées de Qafzeh au Proche-Orient). 
			"Même si elle reste énigmatique, la 
			gravure de Trinil démontre que des comportements non-utilitaires et 
			peut-être symboliques faisaient partie du bagage culturel d'Homo 
			erectus en Asie. Ces coquillages étaient pour eux une source de 
			nourriture, mais pouvaient aussi être transformés dans des objets 
			décorés et dans des outils. Cela change notre vision de leurs 
			cultures, de leur cognition et les rapproche indéniablement de nous", 
			conclut Francesco d'Errico. (*) Composée notamment de 
			chercheurs du laboratoire De la préhistoire à l'actuel : culture, 
			environnement et anthropologie (PACEA - CNRS / Université de 
			Bordeaux / Ministère de la culture et de la Communication).
 Ces travaux ont
			
			été publiés le 3 décembre 2014 dans la revue Nature.
 oOo Sources et références : 
			
			>>>  Homo erectus at Trinil on Java used shells for 
			tool production and engraving, par Joordens J.C.A., d’Errico F., 
			Wesselingh F.P., Munro S. John de Vos, J., Wallinga, J. Christina 
			Ankjærgaard, C., Tony Reimann, T., Jan R. Wijbrans, J.R., Klaudia F. 
			Kuiper K.F., Herman J. Mücher H.J., Coqueugniot, H., Vincent Prié, 
			H.V., Ineke Joosten, I., van Os, B., Schulp, A., Panuel, M., van der 
			Haas V.,Lustenhouwer W., John J.G. Reijmer J.J.G., Wil Roebroeks, W. 
			Publié dans Nature le 3 décembre 2014. 
			
			>>>  Homo erectus made world's oldest doodle 500,000 
			years ago Autres liens :
 >>>  Art, Perception and Information Processing: An 
			Evolutionary Perspective. Rock Art Research
 
			
			>>>  Understanding the Origins of Palaeoart: The 
			Neurovisual Resonance Theory and Brain Functioning |