30 mars 2016

 

L'Homme colonisera Mars durant ce siècle, selon Stephen Hawking

 
A la veille de la célébration du 55ème anniversaire du premier vol spatial habité, le célèbre astrophysicien britannique Stephen Hawking fait part de ses impressions et évoque les perspectives de colonisation de la Planète Rouge sous l'éclairage de la coopération spatiale.

Le 12 avril 1961, pour la première fois dans l'histoire, un homme s'aventurait au-delà des limites de notre atmosphère. 55 ans plus tard, l'humanité regarde plus loin et examine la possibilité de coloniser d'autres planètes de notre galaxie, notamment Mars. Cette idée ne parait pas étrange au célèbre savant britannique Stephen Hawking, qui considère d'ailleurs que l'homme devra un jour s'affranchir des contraintes de la Planète bleue.

Selon lui, il aurait été plus facile d'établir des colonies sur la Lune, compte tenu de la distance qui la sépare de la Terre. Néanmoins, il reconnaît que l'exploration de Mars s'avère beaucoup plus intéressante et n'exclut pas que l'espèce humaine s'établisse sur la Planète rouge d'ici une centaine d'années.

"L'attention de la NASA et d'autres agences spatiales est focalisée sur Mars. C'est la plus proche des planètes ressemblant à la Terre avec un sol et une atmosphère. Je ne doute pas que d'ici 100 ans les gens peupleront Mars", annonce le célèbre physicien, que d'aucuns n'hésitent pas à comparer à Albert Einstein, et dont les prédictions font souvent figure de réalisations concrètes.

Or, ce projet ambitieux exige des investissements et de nouveaux savoirs relatifs aux moyens de survivre à la radiation spatiale et s'adapter à l'absence de ressources vitales en dehors de notre planète. D'ailleurs, S. Hawking est convaincu que pour survivre, l'homme devra un jour quitter la Planète bleue.

"Il existe de nombreuses menaces à notre vie ultérieure sur Terre, dont une guerre nucléaire, un réchauffement climatique catastrophique (naturel ou non, NDLR) et des virus génétiquement modifiés. Et le nombre de ces menaces risque d'augmenter au fur et à mesure du développement de nouvelles technologies. Il est indispensable que l'espèce humaine disperse dans l'espace et que l'on parte vers d'autres étoiles pour que la catastrophe sur Terre ne mette pas fin à l'humanité", a-t-il estimé.

Revenant sur le vol révolutionnaire réalisé par le Youri Gagarine en 1961, l'astrophysicien a avoué avoir été impressionné par cette percée scientifique réalisée à l'époque par l'URSS. "J'ai été impressionné par le fait que la Russie avait devancé l'Amérique dans cette course spatiale", annonce-t-il, tout en ajoutant que si la Russie, comme héritière de l'ex-URSS, continue à jouer un rôle-clé dans l'exploration de l'Espace, l'avenir se situe dans la coopération.

"Les Américains comptent actuellement sur la Russie, en ce qui concerne les vols vers l'ISS. Je crois que l'avenir est dans cette coopération internationale", a-t-il conclu, non sans regretter l'impuissance d'autres acteurs tels que l'Europe dont la volonté, pourtant avérée, reste entravée dans des contraintes à la fois politiques et économiques dont les conséquences se feront un jour durement ressentir.

Jean Etienne

Source principale :

Стивен Хокинг рассказал, когда люди заселят Марс (RG.ru, par Denis Peredelsky).

 

 

 

 

 
 
 

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